emmenant casserole, poêle avec, disant d’aller au Cafarelli comme il me suivait dans la baraque en criant j’ai crié plus fort encore que lui, disant d’abord que ce n’est pas mon camarade qui en est fautif ou responsable mais seulement moi, ne sachant pas faire c’est lui qui m’en faisait secundo il me fait pas peur avec cafarelli, que je demanderai le rapport de M.le Ct, qu’étant malade ne pouvant mangé la nourriture du camp je ne suis pas condamné a mourir de faim etc. Arrivé au bureau avec quel etonnement je me suis vu défendre par le secretaire Louis ainsi que par le chef du camp Valdris en même temps que Gravel me disait ne se laissant pas parler d’aller chercher « la couverture et la gamelle » rutituelle, je ne bougeais pas, sous prétexte d’attendre le Ct j’attendais en même temps que le secrétaire et le chef me disait de m’excuser devant Gravel car le Ct lui donnera raison alors que j’ai le vexé en presence de Louis, portant atteinte a son autorité etc. Alors que tous les voisins me disaient que si j’avais repondu ainsi il y a un an, je serais battu, roué des coups et cafarelli je n’en sais pas pour combien etc. D’attente a attente on m’a fait rentré dans la baraque après avoir expliqué le cas. Il été interessant de voir parfois quand les gens etaient en train de faire la cuisine et alors que surgissait d’une façon imprevue le Ct, Ahmed ou Gravel on delessait alors en abandonnant tout, faisant demi-tour---------------
A ce moment aussi ils saisissait tout, renversant vidant ou donnant a la cuisine, au mando etc.
Deux petites baraques juifs, malgrés qu’il avait des juifs un peu dans toutes les baraques, il y avait dans ces deux ceux qui ne sont pas de la brigade mais après, tout a été renversé, melangé etc.
Quand on a fait la lumière electrique partout et que les ampoules été acheté avec notre argent, il n’y avait pas dans ces deux, par manque de fil... ---------------------------
Au commencement la brigade a souffert de plus, toute sorte des brimades, repression, punitions etc. On leur a empeché même de recevoir les secours qui venait par exemple du comité juif d’Alger, le Ct ne voulait pas a ce que les juifs de la brigade en bénéficie obligeant de faire une nette distinction entre les uns et les autres etc. Ainsi son Antisémitisme, sa réaction contre la brigade, les communistes contre les antifascistes etc faisait manifestement voir, connaitre et surtout sentir sa politique, réactionnaire, fasciste et depourvue de tout esprit même humanitaire envers nous ne voulant que nous exterminer, un point c’est tout.
Ainsi non content encore de sa politique n’etant pas assez rassasier, en fin combinard, commerçant et industriel qu’il est il faisait des affaires d’un, gagnant des dizaines et des centaines de milliers de francs sur notre dos, nous volant en tout et sur tout. Ainsi tout le bénéfice de toute sorte de ce qu’on fabriquait au camp et faisait au camp n’aller jamais pour ameliorer notre ordinaire aucunement et en rien tout dans sa poche même le benefice de nôtre cantine tout tout !
Il y avait un moment ou tous les travailleurs presque pouvait obtenir a tour de rôle une permission pour dimanche pour aller au village mais ça cessé quelques semaines après, sous prétexte qu’un est rentré sâoul ou autre etc ----------------------
La cantine en été est parfois plus riche meilleur parce qu’il y a des fruits mais autrement il n’y a que dattes oignons, ail, parfois olives, oranges etc.
Des fêtes au camp on avait l’autorisation d’organiser depuis le mois de juin je crois 1942 et on en organisait environ chaque mois pour tout le camp une ou le Ct venait, comme le programme lui a plu il donnait une amnistie a cette occasion, pour cafarelli ou autre.
En dehors des fêtes officielles, on organisait par groupe de nationalité a chaque occasion des petites fêtes de toute sorte etc.
A un certain moment de l’année 1942, un certain nombre d’ouvriers commençaient d’être payé au pièce, a la tache qui revenait a environ 5 frs par jour les autres 5 aller pour la pecule sauf les mineurs qui gagnent jusqu’à 20 frs par jour mais travaillaient durement. En plus les travailleurs reçoivent tous ¼ du vin 2 fois par semaine, parfois aussi 150 gr de dattes ou pâte de figue et 150, ou 200 gr de pain par jour. Il va de soi que le pain vin, dattes etc sont donné sur notre compte : Puisque d’après le reglement officiel on doit donner a tous au moins 2 fois par semaine viande vin, dessert et au moins 400 gr de pain par jour alors que nous avons reçu 240, après 300 et maintenant 350 gr. Le reste tout le reste, benefice, gain, vole combine, etc, sans savoir ce qu’on nous vol sur la viande, l’huile etc etc. etc….. ----------------------
Soupe meilleur, par un temps presque infini du blé cassé, periode des carottes, navets, citrouille ou feves, parfois aussi le dernier temps surtout pommes de terre, pois casses, pâtes, lentille de mais en dehors le blé cassé tout est flant ‘’Agua caliente’’
Epidemie de typhus, jaunisse, furonculoze…
La première épidemie de la fievre typhoïde au camp en 1941 a fait entre 40 et 50 morts. La 2è été évité avec 1 ou 2 mort je crois et surtout on été en quarantaine a cause du typhus qui faisait rage en ville nous l’avons evité par les mesures energiques prises par le corps médical interné desinfection obligatoire depouillage etc. Malgrés tout le danger on pouvait pas obtenir une ration de savon en plus, ou un peu de linge pour ceux qui n’ont pas seulement pour changer mais pas une chemise, ni tricot ni caleçon n’ont qu’un pantalon et se couvre sortant se promener couvert d’une couverture, d’autres sans paillasses etc Rien sauf une ou deux fois on a distribué aux travailleurs necessiteux, pantalons, vestons ou pardessus dechiré usés etc. Mais ce que l’on pouvait pas comprendre c’été l’epidémie de jaunisse qui a touché entre 150 a 200 personnes, on disait que cela provenait des tomates ou œufs ou citrouilles etc on ne savait pas. Par ailleurs sans être une épidemie en été chaque petit bouton, écorchure la moindre égratignure se transformé chez presque tout le monde a une plaie, abcès furoncle etc avec du pus qui durait parfois 5-6 mois jusqu’au sa guérison. A cause sait par manque des vitamines ou plutôt manque d’hygiène, mouches du vater (chiotte) la poussière chaleur, manque des pensements etc. Ainsi moi-même depuis le mois de mai jusqu’au decembre j’avais pieds et mains pansé il y avait des moments que je ne pouvais pas bougé et suis resté aliter pas mal du temps ou ensuite sans pouvoir marcher ou faire quelque chose avec les mains en un mot malade et les furoncles se déplaçait tout le temps, ou qu’il durait longtemps pour guérir et enfin c’est déplaçait à côté. Presque tout le camp a y passé par ces plaies abcès etc.
L’infirmerie manque de tout, non seulement en traitement médicaments etc mais en hygiène sans draps ni serviettes rien, même parfois sans paillasse on emporte ses couverture si l’on a une ou 2 si on a une paillasse -ou pas sa gamelle etc, pas de régime ni cuisine pour malades peu ou pas de bois mêmes pour l’infirmerie, le vater dehors les malades les plus graves doivent sortir…pas de boisson chaude rien d’extra ou spécial pour les malades, mêmes choses que les autres sauf un lit dans une baraque froide etc mais dèjà mieux qu’avant ou l’infirmerie été aussi dans un marabout…--------------
Lecache Beraud libéré environ 6 semaines après le debarquement est sorti le 1er faisant des promesses gratuites etc et qui craignait même d’écrire en son nom jusqu’a la dernière minute, faisant parfois un geste symbolique a ses meilleurs, comparable a un interné quelconque qui faisait mieux faisant un effort pour son camarade, haut et beau parleur savait entretenir autour de lui un groupe, maintenir sa popularité en fin et vieux politicien et savait bien nagé……--------------
Le camp se vide de plus en plus. Le 26 avril au soir est arrivée enfin tant attendue la delegation sovietique venant de l’union par Caire Alger ici a l’exception des autres elle a travaillé le même soir encore jusqu’au 12.30 (minuit 30) et le lendemain matin depuis 7h et le même matin repartie. En plus de 2 delegués sovietiques il y avait un officier aviateur Français plus Roukakine un de chef de la delegation sovietique interné, libéré 10 jours avant sans conditions, collaborateur de l’Huma avant guerre et attaché à l’ambassade. La delegation a promis qu’ils sortiront dans 2-3 jours tous pour a côté Alger ou se fera le tirage, ils ne prendront pas tout le monde evidemment mais la plus grande partie, ceux qu’ils prendront etant reonnus iront après 2-3 semaines en avion par Caire à l’Union. Ils ont eu le droit pour la 1ère fois d’acheter du vin, on fait une fête en l’honneur, on chanté et dansé ce qu’a plu a la delegation, ils ont en presence du Ct Cabaphe salué l’armée rouge ainsi que Staline. La delegation a fait appelé 2 Polonais dont Tarnierzk et 3 Allemand dont le cas été douteux pour le Ct. Ils ont rejoint les autres au Cafarelli. Le Ct n’a plus voulu permettre a ce qu’ils viennent au camp pour faire leur adieux mais du camp une delegation de 15 est allé chez eux ils on fait un dernier repas pour tous et après avoir remis le voyage encore 2 fois ils sont enfin tous les 135 citoyen partis le 4.5.43 le matin en chemin de fer !
Le 28.4 au matin sont partis pour le pionniers corps Anglais 180 Espagnols en derniere minute quelques-uns se sont retirés preferant attendre ou le Mexique et avec ce transport sont partis évadés quelques 7 Espagnols aussi comme avec le 1er transport 2 qui sont immediatement incorporés sans autre histoire. La veille de leur depart une delegation de 80 sovietique sont venus du Cafarelli au camp pour faire les adieux. C’été très et vraiment impressionnant, au pas cadensé, en rang serrés, disciplinés en chantant des chansons revolutionnaires, quelle joie au camp, quel changement, les bonnes et forte poignées de mains et accolades fraternelles échangés, moment inoubliable ! Comme tout change. Saluant poing levée comme au beau temps…. Adieu !
Les internationaux et les combattant Esp font une toute et grande famille
Le 28.4 est venu egalement inspecté le camp M.Abadie secretaire a l’interieur- et son directeur du cabinet, faisant la visite habituelle je me suis entretenu avec lui etant chez l’horloger, prevoyant sa visite chez lui et posant sa question pour son contrat de travail a cette occasion, il a demandé au Ct s’il existe un bureau au camp pour grouper les demande de travail par profession pour le faire connaitre a Alger. Le Ct a détourné la question repondant que chacun fait la demande s’il veut et lui le dirige au G.Général… Ensuite ils ont remarqué etat Français (sic) sur le cachet de la mairie d’Alger… Pourtant dit-il, ils ont reçu des instructions, mais Alger… (résiste pas ?) Prenez note ! Il a pris note de son contrat promettant de depecher. Le 3.5. au matin par autocar sont partis les 9 Tchecoslovaques etant libre pour Alger et après pour l’Angleterre rejoignant leur armée. Le 4.5 le matin est venu encore une fois le Ct Anglais pour regler le compte de ceux qui sont partis avec le 2e convoi, faisant encore de recrutement c'est-a-dire le même que la dernière fois ce sont inscrits, une 20e de Polonais. Il s’est intéressé des inaptes specialistes etc promettant que tous ceux qui sont inscrits malades ou non partiront dans 10 a 14 jours au plus tard. Les mêmes manœuvres continue entre le Ct et Czapski : Les 4 Polonais qui sont resté de la 2e visite sont douteux par contre les 33 autres partiront. Quand ? on n’en sait rien, faites comme vous voulez, inscrivez vous aux pionniers etc. Ainsi la même politique des combines continue, grignoter de plus qu’on peut pour prendre le moins possible dans l’armée Polonaise. Tout officieusement bien entendu. On n’en veut pas de nous, Czapski-Sikowski ! Trop dangereux quoi, mais nous irons quand mêmes !!!
Le 5.5 dans la matinée sont partis avec le camion 3 Espagnols dont le chef du camp Louis et son frère tous les 3 anarchistes. Ils sont venus cherchés 9 mais les 6 autres etant dejà chez les pionniers. A chaque fois que les Anglais viennent ils ramenent avec eux un ou 2 anciens internés comme traducteur etc. Ainsi le camp se vide de plus en plus, on sent la fin, moins de discipline, plus de laisser faire et passer, un cimetière, la promenade de martyres vide, tranquille, les bois traine partoût sans qu’on ne vole ou ramasse même pendant la nuit ! On va en ville sans permission on ne punis plus, même si l’on attrape en faisant revenir au camp de la raûte etc. Tous les fonctionnaires sont devenus des moutons, agneau, doux plus d’arrogances, hé on doit partir certainement et bientôt tous ! Alors ma foi, qui sait, on peut rien savoir, parfois………………
Boulot sur boulot continue a toute occasion, dans 15 j plus personnes ici. Les prisonniers Italiens viendront et nous ? peut-être au cafarelli a la place des Russes. A qui le tour maintenant pour partir ? Le Ct depuis la delegation sovietique est malade, crise de nerf, maigre, pale épuisé ? Mais non 8 jours après il est la après qu’on avait dit qu’il ne sera plus, remplacé etc il n’en est rien, a son poste il reprent les manœuvres et combines : aux 31 polonais il dexxgre leurs déchéance de nationalité, etc malgrés la crainte X et pressions pour le pionniers Corps Anglais, ils refusent tout et optent pour l’incorporation dans l’économie Nord-Africaine par contrat individuel de travail. A nous 37 il faut passer la visite médicale pour classification. En même temps arrive réponse a notre telegramme de Czaspki ’’Nous pensons a votre groupe ayez patience’’ rien sur la Con de revision. Delegation va le voir dimanche chez lui de 3 parmi lequels moi on ne sort pas plus intelligent pas de reponse concrete malgrés questions directes et precises. Il faut la passé ! On y décide. Resultat : 14 aptes 5.A. 18 au travail. 4 inaptes completement. Et maintenant on commence a nouveau je crois d’attendre ! le jambon pour lui n’est pas encore prêt… En attendant : Le genie travail du camp pour demenagement les Arabes travaillent, les internés ont tous refusés de travailler maintenant même son cher groupe des Polonais. Permission plus facile d’obtenir pour quelques heures a Djelfa. 2 fois par semaine viande, soupes epaisses, midi pommes de terre et soir grande série de semoule tous les jours. Dimanche vin un ¼. 2 fois par semaine 100 gr de dattes. On part, part pas, lundi, non mercredi, samedi bien surement. La semaine prochaine il n’y a plus de doutes… Je fait un pari, combien… combien des jours perdus ! En effet on disait partout et officiellement d’une façon certaine que nous partons ; 31 Polonais et 12 Esp le dimanche 16 mai le matin, la liste été dejà au mando, materiel et a la poste, donc cette fois-ci nous partons toutes les indications le disent. Autre nouvelle tous nous serons transférés du camp au cafarelli pour faire place aux prisonniers. Nous intervenons pour ne pas être transférés pour une nuit alors qu’on part le lendemain matin, rien a faire tous partent sauf : boulangerie, cuisine, service d’eau, douche. En effet le samedi 15 tous sont transférés nous dès le matin le premier et dans l’après-midi alors qu’on attend qu’on nous apportent pour signer les vivres etc rien, ce n’est plus certains notre depart nous dit-on, possible encore pourtant, la gare attend un ordre qui peut venir…Dans la soirée le Ct vient et nous dit que notre depart est remis pour jeudi prochain déjà surement, faute… des histoires ! Et nous voilà au Cafarelli entre quatre murs et promenade de 150 mètres environ alors qu’au camp, nous avions jusqu'à la porte une promenade de 350 mètres environ en plus de la porte jusqu’au chateau d’eau qu’on avait le droit d’aller cela faisait une promenade d’environ 500 mètres et surtout on avait un point de vue, un panorama, du paysage, le couché de soleil, des arbres, la verdure, en un mot de l’espace et ici 4 murs enfermé moins grand, dans des salles plus propres puisque pas des baraques moins des punaises presque pas. C’était un fort qui a été construit en 1870. Au camp sont arrivés 98 Italiens pour preparer et amenager le camp pour le grand convoi d’Allemands parait-il qui arriveront incessemment. Le 19.5. Le Major Anglais est encore une fois la le résultat en est que 4 partent encore avec nous c'est-à-dire que 47. Je pense que cette fois-ci nous partons fermement demain matin le jeudi 20.5 avec le chemin de fer. Pour aujourd’hui j’ai obtenu une permission pour 10 p, en 2 groupe 1 le matin, l’autre pour l’après-midi.
20.5.43